Anonymat du blogueur, une histoire d'égo.

La petite sieste d'après dîner a calmé mon humeur de louve et du coup, je reprends plus sereine mon activité préférée : glander sur le net et pondre de la ligne sur ce blog.

Pas trop inspirée par les sujets de fonds, je préfère me consacrer à la chaîne hautement plus importante pour Monégo (mon nouveau pote) et Cuidèzote (son pote à lui) que nous a lâchement refilée hier celui-que-l-on-ne-nomme-plus tellement il est connu et archiconnu.

Raté, c'est lui dont il s'agit !

Voilà le sujet : « Bon, Mesdames, Messieurs, chers compatriotes, on parle beaucoup de l’anonymat dans les blogs mais au fond de nous-mêmes est-ce qu’on ne devrait pas s’en foutre royalement dans la mesure où la plupart des gens ne savent même pas ce qu’est un blog ? Ne serait-on pas un peu trop centrés sur nous-mêmes ? ».

(J'en profite pour corriger sa faute de frappe qui fait désormais le tour de la toile:-).

Pour faire court, je me fous de plus en plus de mon anonymat.

Quand j'ai commencé à blogguer - sans doute parce que j'avais l'impression que le monde entier attendait ma prose avec avidité et que mon patronyme allait marquer les esprits de manière indélébile (mais sans doute aussi parce que j'avais un peu honte de mes élucubrations) - j'ai pris un pseudo.

A l'époque, je ne savais pas encore si je voulais être un homme ou une femme donc, au lieu de choisir Poupinette ou Jaccomo, j'ai opté pour le n'importe quoi.

Finalement, par un concours de circonstances qui m'épate encore, je me suis retrouvée dans les hauteurs du Miko-Kikalaplugrosse et c'est là que Monégo s'est fait plus pressant. Au bout du compte, ce bon ami m'a permis de poser un regard moins féroce sur ce qui sortait de ma caboche, pire, j'en suis devenue presque fière (en tout cas, fière de tenir plus de quelques semaines à dégoiser sur la sarkozie).

En conséquence de quoi, je ne me présente plus seulement en tant que moi-même mais j'ajoute que je suis blogueuse et j'adore voir la tête de mes interlocuteurs qui m'imaginent assez mal en no-life croquant une vague pomme en transpirant sur son clavier, à toute heure du jour et de la nuit.

Et puis, après tout, j'assume ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais.

Et j'ai bien compris que le blogueur - sans la communauté, les buzz et les liens qui le font exister - n'est qu'une infime poussière dont tout le monde se contrefout comme d'une guigne.

Et pour prouver que je ne me fous pas des liens, je repasse le sujet à CeeCee, Le coucou , çaréagit, le crapaud du marais, Vogelsong

Et ça suffit comme ça !